Prospectives Méditerranéennes

Ce Policy Paper se concentre sur la gestion durable de certaines ressources naturelles importantes pour les pays du Sud et l’Est de la Méditerranée (PSEM) en considérant particulièrement les pressions anthropogéniques et du changement climatique dans la région. Dans un scénario de business as usual et davantage dans le cadre d’un scénario d’échec de la coopération, les ressources hydriques, les écosystèmes et la biodiversité dans la région sont menacées avec des conséquences négatives sur l’agriculture, la sécurité alimentaire, le tourisme et le développement humain.

Cette étude vise à évaluer les impacts socio-économiques et environnementaux de différents scenarios de développement humain et changement climatique dans les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée (PSEM). L’étude développe une méthode de modélisation en 2 étapes qui incluent une analyse économétrique pour tous les PSEM ainsi qu’une évaluation socio-écologique intégrée centrée sur la Jordanie, le Maroc et la Syrie. Les résultats montrent que les ressources hydriques seront de plus en plus menacées dans les années à venir.

L’adaptation au changement climatique dans le Sud et l’Est de la Méditerranée est particulièrement pertinente à cause des forts effets anticipés sur la région et de la sensibilité importante des secteurs touristiques et agricoles au changement climatique. Ce travail analyse des scénarios qualitatifs avec l’aide d’aperçus de la littérature théorique et l’information collectée à partir d’études de cas sur l’Egypte, la Tunisie et la Turquie.

Ce rapport analyse les impacts économiques potentiels du changement climatique dans 11 pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée au travers de ses effets sur les écosystèmes côtiers et l’agriculture. Les impacts sont quantifiés par le biais d’évaluations bottom-up à l’horizon 2050 sur les conséquences de la détérioration des écosystèmes côtiers et des zones protégées pour les activités touristique ainsi que des rendements agricoles des plus grandes familles de cultures.

Ce rapport, centré sur les zones côtières, établit au niveau mondial des mesures de la biodiversité ainsi que des indicateurs de la santé des écosystèmes et du nombre de sites classés comme patrimoine mondial de l’humanité. Dans un deuxième temps, il estime économétriquement l’influence de ces indicateurs sur la provision de valeurs touristiques par le biais des fonctions de refuge de biodiversité et de fourniture de valeurs d’aménité et d’identité culturelle maritime marins propres aux écosystèmes marins.